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En Suisse, ces dix dernières années, le trafic autoroutier a augmenté de 50 %. Volontairement ou non, nous bénéficions tous des transports. Nous exigeons des systèmes de locomotion de plus en plus performants, capables de répondre à des attentes plus spécifiques. L'industrie de l'automobile évolue, les énergies évoluent, de nouvelles pratiques sociales liées à la mobilité apparaissent. Les modèles urbanistiques et architecturaux que l'on a utilisé pour construire les aires de ravitaillement ne répondent plus à ces critères. Tandis que les chercheurs prévoient qu'en 2020 les ménages dépenseront autant dans l'habitat que dans la mobilité, on affirme aujourd'hui que le réseau autoroutier helvétique est terminé à 95 %. Le Parlement a voté en 2005 un crédit de 1'360 milliard de Francs pour l'achèvement des derniers kilomètres. Quel type d'infrastructure routière pour demain ? Quels enjeux pour le paysage et l'identité Suisse ? Quelles opportunités pourraient pérenniser cette infrastructure dans un contexte de développement durable ? Ce travail pratique de diplôme a pour contexte la globalisation du monde. Le réseau qu'il soit téléphonique, numérique, ou autoroutier, ce network est le principal activateur de changements. Catapultée dans l'urbanisation suisse, dans son territoire et son paysage, l'aire de ravitaillement pourrait prendre un nouveau sens. Travaux d'étude réalisés en collaboration avec Roland Tschumi, Responsable service des Ponts et Chaussées Jura, Jean Pierre Hefti et André Dumont, Ingénieurs civil, LAVOC EPFL, Stephane Cassani, Responsable communication AGIP Suisse, Mr Blancpain, Administrateur restoroute de la Broye, Nicole Thurnherr, Responsable marketing et communication AUTOGRILL Suisse, Dominique Rosset, Organisateur concours pour l'aire de la Broye, Gilles Delalex, architecte urbaniste Paris, Aurelio Muttoni, directeur du laboratoire de construction béton, EPFL.

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