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“Par-dessus les murs de plastique mouvants, un ciel sans horizon. Et le silence. Loin, le plus loin possible de la route goudronnée, du linge pend à des cordes. Les travailleurs immigrés vivent par là, dispersés, éloignés les uns des autres, relégués au centre du labyrinthe des serres ou rejetés vers les flancs de la montagne. Parias que l'on veut muets, invisibles et sans droits. Ils vivent entre les murs d'une vieille bâtisse au toit effondré et recouvert d'une bâche en plastique. Ou dans les carcasses de ces deux “combis” posés côte à côte sur essieux. Ou dans des remises à côté des pesticides et des engrais.” [Lluch Victor Angel, “En Espagne, un apartheid sous plastique”, Le Monde Diplomatique, mars 2000.] Sur un territoire vaste de 370 km2, recouvert à 80% de serres, le projet propose: - une stratégie globale, visant une solution d'intégration pour quelques 18'200 travailleurs immigrés sans logement digne. Pour une réponse s'approchant d'une réalité concrète, une approche quantitative a été nécessaire; - une application et un approfondissement de cette stratégie globale à proximité d'un noyau agricole. Cette implantation apporte de nouvelles infrastructures de logements aux travailleurs immigrés mais également des programmes qui intéressent les autochtones; - une recherche d'un principe constructif, pouvant s'adapter à plusieurs situations. Cette diversité est possible grâce à une relative facilité de mise en œuvre au niveau constructif s'appuyant sur des techniques indigènes et des éléments répétitifs fabriqués avec des matériaux bon marché et recyclés.

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