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Abstract

Grande infrastructure, l'image visuelle d'une usine d'incinération n'est pas négligeable. Pourtant, l'attention a toujours été portée sur les machines, reléguant l'architecture à une signification mineure, celle d'une enveloppe n'ayant pour but que de protéger la technologie du process. Cependant, suite à un engouement pour la revalorisation des déchets en constante croissance, les maîtres d'ouvrage s'engagent à soigner l'image de ces bâtiments, travaillant l'enveloppe en tant qu'élément médiateur visuel et symbolique entre l'homme et la technologie. Une architecture s'intégrant dans son territoire et son environnement. En tant que grands consommateurs, nous produisons des ordures que nous côtoyons de sa fabrication à nos poubelles. Reflets de notre société de production-consommation, l'UIOM est l'aboutissement du parcours de nos biens consommés. L'image qu'elle véhicule est souvent péjorative. Le projet propose de mettre en scène le spectacle que l'usine d'incinération peut offrir et amener l'acteur-spectateur à une prise de conscience sur l'impact de l'élimination et du recyclage des déchets sur l'environnement. L'art a su démontrer une véritable redéfinition du déchet et proposer une approche positive de l'ordure. L'architecture est un moyen, dans le cas d'une UIOM, de transformer un mal en bien en développant un intérêt suscitant une prise de conscience sur l'environnement «Il faut passer du rejet au projet», METTELET, CHRISTIAN.

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