Files

Abstract

Après 40 ans de statu quo provoqué par l'expérience autogestionnaire de Tito, puis la guerre civile, Split, épargnée par le conflit, reste une ville presque intacte. Aujourd'hui la ville prépare son futur. L'image de la guerre s'estompe, la Croatie négocie son entrée dans l'Europe, le tourisme remonte en flèche. La ville se prépare à cet engouement économique: nouveau plan d'aménagement, développement des réseaux maritimes et urbains, augmentation de la population résidente: les transformations à l'échelle de la ville si longtemps retardées sont sur le point de se produire. Le projet de terminal est l'occasion de questionner la ville, en profitant de la dynamique d'un tel chantier. Il n'est qu'une partie des transformations décidées par la ville, qui projette également un nouveau pôle de circulation, dans le quartier de Kopilica, sur le site de la gare de Split Pregrad, un métro reliant ce pôle avec la ville historique, ainsi que de nouveaux terminaux au Nord de la ville. L'enjeu du projet se comprend d'abord à l'échelle urbaine: comment utiliser ces nouvelles ressources pour contrer la séparation programmée entre le centre historique/touristique et sa périphérie, et en faire le matériau constitutif d'une entité supérieure réunissant deux portions de ville que tout sépare. La thématique de la construction dans le temps, au cœur d'une ville sans cesse renouvelée sur elle-même, irrigue la réflexion à l'échelle locale.

Details

Actions