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Abstract

Casablanca est la capitale économique du Maroc et compte aujourd'hui 3.5 millions d'habitants. Son formidable développement économique et démographique est dû à sa position sur le littoral atlantique. Malgré cela, Casablanca tourne le dos à son océan, laissant ainsi de nombreuses friches le long du littoral. De nombreux projets ont été lancés ou sont en étude pour résoudre la question du rapport de Casablanca à son océan. Parmi ces projets, la mosquée Hassan II (deuxième plus grande mosquée au monde ) n'a pas réussi à engendrer la transformation des quartiers environnants et le retournement escompté de la ville vers l'océan. Gagnée sur l'eau, en même temps que le chantier de cette mosquée, une longue bande de terre de 1.5 km de long est restée vide jusqu'à ce jour. Elle attire la convoitise des investisseurs qui aimeraient y voir s'élever un quartier dense de logements et d'hôtels. Ce projet prend le parti inverse et propose d'offrir à la ville un espace public qui mette en scène cette relation à l'eau. L'idée est d'en faire un espace public qui vit au rythme des marées et dont les espaces changent de caractère avec le niveau de l'eau. Plutôt que de se distinguer comme un objet indépendant, le musée de la mer s'inscrit dans la continuité du sol et vient prolonger la promenade à l'extrémité du parc. Il évite ainsi d'entrer en concurrence avec l'imposante mosquée qui se trouve à l'autre extrémité du site.

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