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Chelsea, Manhattan. Un faisceau de voies ferrées déchire depuis la moitié du XIXe siècle le tissu urbain de la ville. De hauts murs de sécurité entourent ce creux et soulignent la limite entre la ville et les rails. Une atmosphère d'isolement caractérise les quartiers alentours, tout en étant au cœur de Manhattan : les activités principales sont réduites à des installations routières ou à des dépôts industriels. Jamais on ne croise un café ou un magasin. Le projet ne vise pas à l'effacement de cette limite ; il essaie plutôt de proposer une nouvelle manière de la concevoir et de résoudre le problème d'isolement de la zone : le projet prévoit la construction d'une longue barre, comme un mur qui s'élargit pour abriter et renvoyer la vie à la ville. Ce dynamisme est permis grâce à l'High Line, ligne de métro abandonnée, prochainement réhabilitée en promenade verte et qui, par son extension jusqu'à Penn Station, prendra une connotation piétonne à l'échelle de la ville. Le bâtiment essaie d'introduire une échelle humaine dans la zone par les programmes qu'il abrite : au niveau de la rue, un parc et des commerces ; au premier étage, deux grandes esplanades, accessibles aussi depuis l'High Line, marquent les entrées aux équipements publics pour le quartier ; au-dessus, 16 étages d'appartements face aux rails, pensés pour des familles monoparentales partageant le salon et la cuisine (mais, grâce à leur typologie, capable de s'adapter aux différents scénarios de vie d'une grande ville).

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