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Abstract

Pénurie de logement et mal identitaire, masse et individu, densité et vide. C'est avant les deux stations du TSOL qui le pince, entre ses deux problématiques, que le projet est comme étiré, volontairement mis en tension à la recherche d'une architecture offrant l'espace pour se loger et sachant refléter les contrastes de nos sociétés, nous permettant ainsi de nous identifier à elle. Le projet propose d'abord l'idée que la principale réalité commune des usagers du "campus" lausannois est le TSOL. L'hypothèse adoptée dans ce diplôme est que les nombreuses parcelles résiduelles en bordure du TSOL ont cette possibilité de redonner plus clairement les programmes s'y rattachant, notamment de manière symbolique. Le projet cherche à être un exemple de cette démarche. Dans un contexte difficile, coincé entre la vallée de la Jeunesse, la route et le TSOL, le projet adopte une forme fluide s'inspirant de la prépondérance des systèmes de circulation en place de manière à gérer les rapports conflictuels des deux bords pour mieux les qualifier. Au sol, c'est à dire l'espace public, les circulations latérales, en connexion avec les stations, sont développées conjointement avec des terrasses et des programmes publics en direction du centre de la vallée. L'axe, côté Malley, est notamment prolonger jusqu'au centre de la vallée. Au dessus de la route, laissant donc passer la vue, se rassemble un ensemble de typologies de logement en une bande filante face au lac et se brisant au dessus de l'ouverture centrale de la vallée. Afin de gérer la grande longueur du bâtiment, les espaces communs des logements ont été disposés latéralement, cherchant à redonner en façade une certaine transparence, à ne pas mettre en place une frontière mais bien plutôt une membrane perméable et attrayante.

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