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Abstract

Ce travail propose une réflexion sur les conditions d'hébergement des requérants d'asile et leur intégration au sein d'une ville. Concernant le domaine de l'asile, l'intégration a été interprétée par l'insertion du programme de manière banale à travers une mixité d'usages et d'usagers, ceci dans le but d'éviter l'effet ghetto. Le choix du quartier de Tivoli pour y intégrer des requérants d'asile a été dicté par deux paramètres : - ce site ajoute une thématique urbaine au travail, celle de la densification qualitative d'un site plutôt défavorablement orienté et mal exploité; - ce site est caractérisé par une mixité socio-économique et socio-culturelle qui lui donne un potentiel d'intégration pour des minorités plutôt marginalisées. Deux moyens principaux ont été envisagés pour traduire spatialement et fonctionnellement cette densification et cette intégration : - tout en maintenant la vie alternative et le caractère de promenade existants, les bâtiments s'insèrent dans une logique permettant de garder certaines constructions actuelles et de les faire participer à la création de nouveaux espaces publics pour le quartier; - en plus des lieux de vie pour les requérants d'asile, le projet propose des logements standards, des surfaces de bureaux, des ateliers, un parking et des espaces publics. Ces lieux de vie se traduisent par des « mini centres » accueillant 6 ou 8 personnes, éparpillés sur tout le site. Ils se traduisent spatialement par une variation des typologies proposées pour les logements standards, ce qui permet d'insérer facilement ces « mini centres » dans tous les bâtiments.

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