Abstract

Le lieu d'étude, par sa position en bordure de vieille ville, soulève la problématique du rapport entre le tissu médiéval et le développement urbain du XXe siècle. Le site appartient à l'ensemble urbain périmétral à la vieille ville que nous avons nommé zone filtre. Elle se compose d'une séquence d'espaces permettant les interactions entre les deux parties spécifiques du développement urbain de Sion. Il s'agit de qualifier la transition entre l'une des entrées au tissu médiéval et l'un des axes majeurs d'accès au centre ville. Bien que regroupant les éléments identitaires naturels et historiques constituant la mémoire collective de la ville de Sion, cette partie de l'organisme urbain n'a pas encore trouvé sa spécificité fonctionnelle par rapport aux autres quartiers de l'agglomération. La suppression du bâti agricole et artisanal présent sur le site et la création d'un parking souterrain ont généré un vide urbain manquant de sens. Ce vide, résultat de longues hésitations par rapport à son statut depuis la chute des remparts, se trouve aujourd'hui en situation stratégique dans l'organisme sédunois. La requalification du site du Scex se base sur l'insertion d'un nouvel édifice public répondant à la forte présence du rocher de Valère et définissant des espaces publics entre nature et urbain. Le thème du centre culturel représente une structure à échelle urbaine pouvant offrir des services différenciés. Articulées autour de l'auditorium, des activités complémentaires permettent de drainer un public plus large que pour la seule écoute d'un concert et l'impliquer dans un événement culturel.

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