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Abstract

La situation topographique particulière, un fort taux d’occupation de sa surface et une volonté très prononcée de protection du paysage incite la Suisse à enfouir ses infrastructures. C’est donc une multitude de tunnels qui ont été construits et qui le seront dans les années à venir. Il n’est plus possible aujourd’hui de mettre simplement en dépôt ou en décharge les quelques 4 millions de millions de mètres cube de matériaux qui sont extrait chaque année du sous sol. De nombreuses méthodes sont utilisées qui pour beaucoup s’efforcent d’utiliser les matériaux extraits directement dans les éléments de construction de l’ouvrage (béton, fondation, etc.) ou de les transformer (ciment) ou encore de les mettre en dépôt (remblais, décharge, noyage). A chaque projet d’ouvrage les mêmes questions se posent sans qu’une méthodologie soit proposée qui réponde à la question : que faire en présence de tel ou tel matériaux ? Dès la prospection géologique et le choix des méthodes d’extraction une procédure de tri sélectif doit être organisée puis les différentes utilisations sont à considérer en fonction des caractéristiques et performances de la roche et du granulat obtenu. Une installation conséquente de criblage, tamisage et lavage est parfois à mettre en place. La gestion des stocks et les transports entrent également dans le choix d’une procédure complète d’utilisation des matériaux de tunnel. Une première étape d’étude a été menée par les quatre laboratoires de géologie, de mécanique des sols, de mécanique des roches et des voies de circulation pour établir un état des connaissances et mener une enquête sur la situation de la majorité des projets de tunnels réalisés récemment ou en cours. Ces bases devraient permettre dans une étape ultérieure de proposer une méthodologie complète qui facilite les choix des concepteurs de projet et des entreprises devant réaliser un tunnel.

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