Rapatriement d’une industrie. Naissance d’une école d’architecture et d’une place publique à Sécheron
La disparition d’un pôle industriel au quartier de Sécheron s’accompagne de l’arrivée d’institutions en lien avec la Genève internationale. La nature des activités qui s’y développent – liées notamment à la paix, au commerce ou la santé – a pour effet d’isoler le quartier par rapport au centre-ville et de renforcer son manque d’attractivité, malgré les différents transports en commun qui le desservent. Le plan directeur cantonal 2030 prévoit une densification d’activités mixtes et industrielles, ainsi qu’un renouvellement urbain. À la lumière des récentes crises politiques et sanitaires, cette décision sonne comme un aveu d’échec. Deux éléments caractérisent la parcelle retenue pour le projet : la rue qui conduit progressivement aux voies ferrées et le campus Biotech. Le parti-pris consiste à diviser la parcelle à parts égales entre bâti et non-bâti. D’un côté, l’école d’architecture gère le dénivelé de la rue pour offrir un accès direct au site, de l’autre, la place publique opère comme lieu de rencontre entre l’école et le campus Biotech. Le passé industriel de Sécheron sert de guide à l’élaboration de cette grande infrastructure. Ses espaces dégressifs en bandes organisent l’école par le rapport qu’ils entretiennent avec des patios et la toiture. Si une attention particulière est portée à ce que puisse s’y pratiquer le travail à l’échelle 1:1, la réelle essence de cette école réside dans sa capacité à offrir des lieux de rencontres informelles.
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