Située entre France et Suisse, l’agglomération transfrontalière du Grand Genève est un territoire en prise avec de nombreux enjeux majeurs, parmi lesquels celui de la mobilité et, en particulier, de la mobilité quotidienne transfrontalière. À l’ombre des approches fonctionnalistes et essentialistes couramment proposées, des facteurs psychosociaux peuvent exister et participer des comportements de mobilité des habitants de l’agglomération. Basé aussi bien sur des méthodes quantitatives que qualitatives, ce travail de master cherche à rendre compte de l’essence, de l’incidence et de l’émergence de freins à l’usage des transports publics dans la perspective d’une vision d’ensemble de la situation de mobilité de l’agglomération. Fort des enseignements acquis, ce travail débouche sur la proposition de mesures visant à limiter de tels freins et ainsi favoriser l’usage des transports publics routiers du Grand Genève.