Réaffectation du stade olympique de Lausanne: vers un nouvel espace public et un centre de logements pour réfugiés
Construit en 1952, le stade de la Pontaise a été considéré pendant des décennies comme un monument symbolique de Lausanne. Peu utilisé depuis quelques années, il est devenu un héritage encombrant pour la Ville qui prévoyait déjà sa démolition en 2017. Si sa durée de vie a été officiellement prolongée jusqu’en 2026, son avenir reste incertain. Parallèlement, dans le cadre de Métamorphose, la construction de l’écoquartier des Plaines-du-Loup qui jouxte le stade a commencé. Alternative à sa démolition, le projet voit ce monument comme une ressource à exploiter, il en propose une nouvelle affectation en lien avec le futur quartier. Deux programmes s’entremêlent, d’une part une desserte publique pour celui-ci, d’autre part une structure d’accueil proposant des logements pour réfugiés. Les gradins sont en partie démontés, de part et d’autre, afin de garantir une continuité de l’espace public au sein du quartier ; le parc du Vélodrome est ainsi prolongé jusque dans l’enceinte du stade. A disposition des futurs habitants et offrant aux réfugiés la possibilité d’un premier emploi ou d’une formation, les fonctions tertiaires sont installées au rez-de-chaussée du bâtiment de même que celles d’aide à l’intégration. Une partie dédiée au sport est également préservée, comme un héritage. Les étages supérieurs, dans les gradins, sont eux investis par les logements sous forme de modules venant s’insérer dans la structure du stade. La coursive préexistante, qui est prolongée pour y accéder, compose une promenade liant les habitations avec le nouvel espace public.
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