Identification du potentiel de déconnexion des eaux pluviales du bâti existant. Exemple d'application sur un bassin versant du canton de Genève.
Pour rendre la ville de demain durable et résiliente face aux changements climatiques, les eaux pluviales
doivent être considérées et gérées comme une ressource et non plus comme un déchet. Cette adaptation inclut
un changement des pratiques en matière d’évacuation des eaux et une revalorisation de ces dernières à la
parcelle. Plutôt que d’évacuer systématiquement les eaux pluviales vers le réseau, ces dernières peuvent être
retenues, stockées et infiltrées localement. Cet ensemble de mesures, nommées déconnexion, permet autant
de réduire les charges dans le réseau d’assainissement, de diminuer les déversements d’eaux mélangées, de
préserver le cycle naturel de l’eau, d’améliorer le microclimat, de diminuer les risques liés aux inondations
que d’améliorer la qualité de vie.
C’est dans ce contexte que ce travail propose une méthode permettant de comparer de façon systématique les
solutions de déconnexion du bâti existant aux solutions classiques de gestion des eaux pluviales par le réseau,
à la fois sur les plans écologiques, techniques, financiers et politiques. La méthode peut ainsi être utilisée
comme un outil d’aide à la décision dans la planification globale de l’évacuation des eaux. La démarche
proposée a été testée sur un bassin versant de la commune de Chêne-Bougeries (canton de Genève). Les
résultats obtenus ont permis de mettre en évidence les avantages que pourraient offrir certains scénarios de
déconnexion lorsqu’ils sont comparés aux mesures prévues par les plans standards d’évacuation des eaux. Il
pourrait notamment être possible d’épargner à la commune une mise en séparatif lourde et couteuse de son
réseau à travers une gestion de l’eau à la parcelle.
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