Micropolluants dans les eaux : la santé sera-t-elle un levier suffisant pour mettre en place une gestion intégrée ?
Depuis l’apparition des doctrines hygiénistes au 19e siècle, la santé constitue un facteur structurant majeur de la ville et de l’espace urbain. L’augmentation croissante des coûts replace aujourd’hui les relations entre santé et aménagement du territoire au cœur des débats publics. Elles soulèvent de nombreuses interrogations liées à l’évolution de notre société et à son usage des services de santé, aux inégalités entre territoires, à la répartition et à l’accessibilité de l’offre de soin, ou à leur rôle dans la cohésion territoriale et dans l’économie locale. Cet ouvrage montre qu’une intégration réfléchie de la dimension santé dans la politique d’aménagement du territoire permet de dynamiser la fonction de prévention au sein des politiques territoriales et de renforcer la faisabilité du principe de précaution présent dans la loi sur la protection de l’environnement. Des opportunités en termes de concepts, de démarches et d’instruments susceptibles de renouveler les politiques territoriales sont identifiées, notamment différents instruments d’analyse, dont celui permettant de traduire au mieux les enjeux actuels de la santé dans les démarches d’aménagement et de développement: l’Evaluation d’impact sur la santé (EIS). Les points de vue inédits permettent d’envisager de nouvelles stratégies capables d’appuyer le développement durable des territoires et de favoriser une meilleure gouvernance institutionnelle.
2010
978-2-88074-840-1
Lausanne
155
166
Communauté d'études pour l'aménagement du territoire (CEAT)