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Abstract

Le Département de la Formation, de la Jeunesse et de la Culture (DFJC) du canton de Vaud a lancé en 2018 un vaste chantier numérique dans ses écoles. En août 2018, dix établissements ont débuté une phase pilote afin de tester différentes modal- ités de développement des compétences numériques des élèves et de leurs enseignant·e·s. La première année d’expérimentation a permis de tester une formation continue de plus de 350 enseignant·e·s de cycle 1 et de 23 personnes ressources dans ces établissements pour l’intégration d’une nouvelle discipline, à savoir la science informatique. Au cours de la deuxième année, le pilotage s’est poursuivi pour apporter à douze établissements pilotes concernés la formation continue auprès de 700 enseignants de la 1H à la 6H dans les trois composantes de l’Education Numérique, ainsi que la formation de 45 personnes ressources et le soutien des projets des établissements et de leurs directions. Ces formations sont le fruit d’une collaboration toujours étroite entre le DFJC, la Haute Ecole Pédagogique Vaud (HEP Vaud), l’Université de Lausanne (UNIL) et l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) par son Centre LEARN, leader du projet. Ce rapport décrit les actions coordonnées par l’EPFL dans ce contexte : principes et modalités de formation, choix des contenus et analyse des données récoltées au cours de l’année auprès des différents acteurs. Les résultats analysés désignent, au travers de plusieurs critères, les réussites mais aussi les préconisations voire les mises en garde au travers des éléments recueil- lis lors des 80 journées de formation réalisées auprès des enseignant·e·s, des personnes ressources les accompagnant et de leurs directeurs. Cette année 2019-2020 a connu un épisode historique de fermeture des écoles qui a reporté un quart des actions de formation et dont l’impact sur la dynamique de formation mais aussi sur le développement des compétences de chacune des parties restera à montrer. Les résultats présentés ici s’arrêtent donc au 13 mars 2020, dernier jour de formation effectuée avec les enseignants. Si les indicateurs montrent un taux de satis- faction élevé des partenaires, une adoption significative des contenus délivrés et un réel intérêt des enseignant·e·s, il est nécessaire de mettre en perspective la suite de l’intégration, à savoir l’acquisition des compétences des élèves et l’adaptation réaliste à la grille horaire du cycle con- cerné. Enfin, ce premier bilan de l’action engagée permet de livrer des éléments du déploiement dont la première phase débute au cours de la prochaine année scolaire pour le cycle 1.

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