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Abstract

La Suisse attire de nouveaux habitants et la construction à neuf de logements ralentit car l’extraction massive de ressources naturelles n’est plus de mise. Les sphères politiques parlent alors d’une crise du logement qu’il est impératif de résoudre car le pays veut continuer d’accueillir de nouveaux arrivants. Les bureaux vacants sont une ressource prometteuse et surtout une ressource en augmentation depuis quinze ans ; de plus, le télétravail pourrait renforcer cette tendance. A travers un bâtiment qui se veut le plus représentatif possible de la ressource en question, des interventions sont présentées à différentes échelles : d’abord, considérant que le travail à distance est une pratique courante, les bureaux cloisonnés et nominatifs existants sont réaménagés en espaces plutôt dédiés à la réunion. Ils libèrent ainsi les lieux pour introduire une forme d’habitat plus collective que ce qui est traditionnellement proposé, le cluster. Aussi, la façade est adaptée avec respect pour ses qualités expressives et fonctionnelles. Afin de montrer à quel point cette création de logements est plus en phase avec les enjeux de durabilité que ce qui est couramment pratiqué, les impact CO2 et consommation énergétique sont comparés. Finalement, des évaluations sensibles montrent que la parcimonie de ressources investies n’empêche pas une bonne qualité de vie des habitants.

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