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La mer du Nord est la mer la plus industrialisée au monde. En 2015, l’Union européenne a estimé que le parc éolien offshore serait multiplié par 50 dans les années à venir. Dans cette optique, la question semble être: comment transporter cette énergie? Les propositions à ce jour sont peu convaincantes. Ainsi, ne pourrait-elle pas être consommée sur place? Les data centers sont parmi les structures les plus gourmandes en énergie sur terre et sont responsables de 2 % des émissions de CO2. Ce projet a pour but de reconsidérer ces processus métaboliques sociaux. La première condition était de créer une structure flottante et autosuffisante pour limiter l’impact sur son environnement. Inspiré des plateformes offshore, le bâtiment prend une forme cylindrique. Sa peau est en béton armé pour des raisons de durabilité et de maintenance, alors que la structure interne est en acier. Les éoliennes qui l’entourent fournissent l’énergie nécessaire à son fonctionnement. Le surplus est converti en hydrogène pour les jours plus calmes. L’eau de mer assure le refroidissement des serveurs. Cette architecture ne dépend pas des êtres humains pour son fonctionnement journalier. Un seul homme, Gary, habite dans ce bâtiment. Bien que tous les mécanismes soient automatisés, il prête main forte aux machines lorsqu’elles en ont besoin. Il est rejoint de manière ponctuelle par des équipes d’ingénieurs. Gary ne se sent pas vraiment isolé. Après tout, il habite l’un des principaux nœuds du web …

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