Abstract

L'espace public étant un enjeu majeur, l'objectif du projet est de contribuer à la ville durable par l'amélioration de la qualité de vie urbaine. L'opération de rénovation urbaine du quartier Saint Georges à Toulouse est construite dans les années 1970 sur les principes de l'urbanisme de dalle. En rupture avec le contexte, une place surélevée, entourée d'un front bâti quasi continu, est créée. Difficile d'accès, son intégration dans le réseau des espaces publics n'a jamais eu lieu et il existe un fort décalage entre son utilisation actuelle et son potentiel. Rétablissant des connexions, le niveau du sol naturel est retrouvé et l'enceinte de la dalle est démantelée. Suivant le schéma de circulation automobile mis en place par la ville, les programmes sont redistribués en fonction du trafic induit. Retrouvant des dimensions locales, les îlots définissent une nouvelle séquence d'espace public enrichie par l'apport de végétation qui prend racine dans l'épaisseur dégagée grâce à la remise à niveau. Dans une logique de continuité, le projet est construit sur la trame du parking déjà en place. Servant d'interface avec les cœurs d'îlots semi-publics, les bâtiments permettent une géométrie variable de l'espace public. En s'intégrant dans le cadre général du réaménagement du centre-ville de Toulouse prônant les mobilités douces, le projet propose une mise en valeur de la rue comme lieu de sociabilité.

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